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Exposition du 10 au 24 janvier 2017
UNE ÉPOQUE FORMIDABLE , avec Igor Kubalek (peinture) et Marie-Christine Rabier (sculpture)
IGOR KUBALEK : artiste contemplatif, il travaille par cycles. Cette exposition présentée à la galerie caroline tresca dévoile ses peintures, linogravures et eaux-fortes du cycle inspiré par sa foi chrétienne et son européanisme déiste identitaire. Peintre figuratif, il avoue avoir été influencé par Balthus, Georges Rouault, Otto Dix, Jan Zrzavý, Emil Nolde, Lucian Freud, Elizabeth Peyton et Gerhard Richter même si son expressivité se nourrit des œuvres des anciens maîtres du quattrocento et cinquecento et de la renaissance allemande. Fasciné par le caractère « énigmatique » de la vie et par son « unité naturelle, médicale ou culturelle », Igor Kubalek destine ses œuvres à une sorte de dialogue où interviendrait le spectateur, libre d’ouvrir les « portes » de ces œuvres pour y « dire son histoire » (in Michel Arouimi L’énigme de la vie sous le pinceau d’Igor Kubalek).
Né en 1966 à Olomouc, dans la région historique de Moravie, splendeur de l’ancien empire austro hongrois, à moins d’une heure de route de Příbor où naquit un certain Sigmund Freud… (République tchèque), Igor KUBALEK vit et travaille aujourd’hui à Paris. Il a cosigné avec d’autres artistes, son ami le photographe René Granier en particulier, « Notre manifeste des témoins de l’époque formidable », qui fait suite à des textes plus personnels (« La quête des antipodes » et « l’Androïdognosie » ) sur sa conception de l’art.
MARIE-CHRISTINE RABIER : « Aujourd'hui c'est mon territoire de prédilection. La vanité s'est imposée à moi et s'inscrit naturellement dans le parcours de mon travail. Avec ce thème s'impose une interrogation évidente sur la mort comme sur la vie, sur sa brièveté comme sur sa beauté. Nous le savons, la vanité évoque l'écoulement du temps et la fragilité des choses. J'ai donc voulu utiliser deux matériaux en apparence opposés. Ces crânes ont en effet eu l'aspect du papier avant d'être coulés en bronze. L'utilisation du papier, matériau modelé-plié-froissé, fragile, fondu dans la force pérenne du bronze, renvoie à ce paradoxe permanent qu'induit le thème de la vanité entre combat et fatalité, entre fragilité de l'éphémère et densité de l'inaltérable. » M.C. RABIER
Marie-Christine Rabier vit et travaille à Aix-en-Provence.
galerie caroline tresca
14, rue Servandoni - 75006 PARIS
du mardi au samedi, de 14H00 à 19H00
T +33 (0)1 43 26 80 36
M +33 (0)6 17 19 73 57
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