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EXPOSITION DELPHINE BRABANT & MARIELLE GUÉGAN du 18 septembre au 1er octobre
ALTERNANCE DE VIDE ET DE PLEIN...MATIÈRE ET COULEURS SOURDES. UNE EXPOSITION DANS LAQUELLE L'ÉQUILIBRE PICTURAL PROLONGE LA DENSITÉ DES FORMES SCULPTÉES.
« L’œuvre de Delphine Brabant inspire à celui qui la regarde un sentiment proche de l’oxymore : une forme qui allie deux idées opposées et génère ainsi une force expressive. Cet oxymore s’illustre tour à tour dans une recherche de désordre en équilibre ou d’équilibre en désordre, d’enchevêtrements ordonnés, de stabilité précaire, de force fragile, de sensibilité rigoureuse, d’harmonie obsessionnelle.L’inspiration naît d’un assemblage de formes géométriques multiples, imbriquées les unes aux autres, donnant naissance à des lignes tendues et épurées dans un élan de construction, évoquant une architecture. C’est en effet par des jeux d’ombre et de lumière créés par l’alternance de vide et de plein que la forme entre en vibration, comme tendue par toutes ces forces contradictoires. L’utilisation de différents matériaux, plâtre, terre, béton, voire acier, participe à cette recherche sensible qui navigue entre force de l’évocation et douceur de l’illusion. Il se dégage de cette alliance de formes et de matériaux, une énergie quasi tellurique venant rejoindre une inspiration jamais très loin du spirituel. » Maïta Lucot
Marielle Guégan est peintre et graveur. Son travail s’oriente vers l’abstrait et s’ouvre aux thèmes récurrents de la force et du temps. Ses dernières œuvres montrent des formes comme autant d’instantanés saisis par des vibrations denses ou légères… Entre brillance et matité, force des reliefs et aplats, couleurs facultatives et noirs créateurs, les rimes picturales s’expriment. L’utilisation constante du noir dans ses tableaux et gravures correspond à la volonté d’ôter le superficiel. Sa démarche artistique est dirigée vers l’universalité du signe pour susciter une rencontre intérieure puisqu’« il s’agit de regarder librement le monde pour saisir les instants de vie. »
Née en 1966 à Nevers, elle vit et travaille à Paris.
« Le monolithe éclate sous l’effet d’une tectonique. Deux mondes se joignent ou se disjoignent. Elle me parle de la terre, des silences du commencement, du murmure des atomes. J’entends le ruissellement de l’eau qui creuse et le souffle du vent qui accélère l’érosion. Elle contient le mystère de la vie qui arrive imperceptiblement par la scission des formes. Elle porte quelque chose du calme et de la force de l’éternité, de l’inéluctable expansion de l’univers. La densité du silence qui gronde m’entraîne vers une intériorité dense et vigoureuse. Toile après toile, la vie se fait plus présente, les couleurs éclairées par le noir sont plus éclatantes et sous le geste de Marielle Guégan, les pas de l’homme apparaissent et le magma jaillit. » Cécile Duverne
galerie caroline tresca
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